☆- L'empoisonneuse de Palerme -☆

 ☆- Cathryn Kemp -☆

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Année de sortie : 05/02/2025

Genre : Historique/Fantastique

Nombre de pages : 407

Prix : 19,95€

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Note : 14,5/20

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Résumé :

Dans la Rome du XVIIe siècle, les hommes tombent comme des mouches sans que nul ne puisse l’expliquer. Caché dans les ruelles et les ténèbres de la Ville éternelle vit un mystérieux cercle d’empoisonneuses qui œuvrent derrière la façade d’une boutique d’apothicaire. Depuis son enfance à Palerme, Giulia consacre sa vie à aider les femmes brisées, brutalisées. Tantôt guérisseuse, avorteuse ou empoisonneuse selon les jours. Quelques gouttes mortelles d’un poison indétectable lui ont permis de faire un millier de victimes, tous des hommes. Mais avec un pape nouvellement élu, déterminé à chasser les hérétiques et les sorcières, jamais Giulia n’a couru plus grand danger – et les femmes qu’elle a prises sous son aile.

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Mon avis :

L'Empoisonneuse de Palerme est un roman féministe qui parle de Giulia, une simple dame qui vient en aide à des femmes qui se font maltraiter par leurs maris. L'autrice s'est inspirée de la légende de Giulia Tofana, une femme censée avoir, au XVIIème siècle, empoissonné un millier d'hommes à Palerme, à Naples et à Rome.

Même si cette lecture a été assez intéressante, ceci dit, je me suis un peu ennuyé, surtout vers le milieu. Il ne se passe pas énormément de choses, on patauge entre les personnages. 

Je me suis quand même attachée à ce bout de femme, Giulia. Son grand cœur et sa détermination à venir en aide à des femmes dans le besoin face à la discrimination de l'homme envers la femme, la rendent unique et courageuse. 

Je pense que ce qui me marquera le plus dans cette lecture sera la fin très violente et très injuste. On peut voir que l'humain a toujours été aussi mauvais et pitoyable. La petite larme à la fin m'a prouvé que j'étais capable de ressentir une certaine peine envers ces femmes qui se sont battues pour avoir les mêmes droits que ceux des hommes. 

Franchement, je conseille fortement ce roman qui nous porte dans un univers très pittoresque. La place de l'homme, qui restera toujours ignoble et méprisable à cette époque, me dégoûte. Même si l'autrice en a fait un peu de la fiction, ça reste tout de même une époque très barbare.